Dictionnaire corrigé au 5 mai 2012

Publié le par dico.franco-arabe.over-blog.com

 

 

ALMAGREn m XVII° Argile rouge qui réduite en poudre est utilisée en guise de cosmétique (Inde, Java …) ou de produit de polissage pour la vitrerie (Europe). De l'ar. al marhrib « le couchant » à cause de la couleur rougeâtre (voir Maghreb) par l'esp. almagra.

 

ALMANACHn m XIV° Premières formes ; anemalhac, anemallat, almenach, almanac. De l'arabo-andalou al mânakh « le calendrier du ciel » lui-même du syriaque i manha « en l'année prochaine » (le radical ma-signifiant « lune, mois ») par le latin médiéval ou, peut-être le grec tardif salmeskhoiniakadésignant «le livre des connaissances ». Qualifiait plus particulièrement un ouvrage d’astrologie (voir la racine syriaque), a conservé jusqu'au XVII° le sens de « prédiction ». Par le latin médiéval almanachus. Désigne un calendrier en Français des Antilles. (Se prononce al-ma-na sauf en cas de liaison avec une voyelle ex; un al-ma-na-k étrange.)

FAIRE DES ALMANACHS XVI° S'appliquait aux prévisions des astrologues eux-mêmes appelés des faiseurs d'almanachs.

PRENDRE LES ALMANACHSXVII° Suivre les conseils.

ALMANIn m XVIII° Premières formes ; almami, almamy. Chef de grande tribu ou souverain indigène dans certaines régions du Soudan. De l'ar. al mani (id).

 

ALMARGEN n m XIV° Autres formes ; almargol, almarago. Terme d’alchimie ; corail. De l’ar. al merdjàn «  le corail » avec conservation de l’article ar.

 

ALMÉEn f XVIII° Danseuse et chanteuse égyptienne, parfois prostituée. De l'ar. dialectal égyptien 'âlm, lui-même de l'ar. classique alûma, ‘àlimàh (arraqs) « savante, experte (en matière de danse)».

 

ALMEMBRE n m XI° Ancien français ; chaire, estrade, depuis laquelle le prêtre prêche. De l’ar al minbar (id). Voir minbar.

 

ALMèNE n f Unité de poids, environ 1.50 kg. (Indes orientales). De l’ar. al manâ (id) lui-même du grec par l’espagnol almena.

ALMICANTARATn m XVII° Première forme ; almicantarah. Cercle parallèle à l'horizon sur la sphère céleste dit aussi « cercle de hauteur ». De l'ar. al muqantarâ« l'astrolabe » par l'esp.

 

ALMICH, ALMISA n m XII° Voir musc.

 

ALMIRINTHRE n m XIII° Autre forme ; almiranthre. Pharmacie médiévale ; poudre dentifrice contenant un peu de chaux et d’arsenic.

De l’ar. al myrha « la chaux vive », par le latin médiéval almyrinthra.

 

ALMOHADE(S) n m pl, adj. n XVIII° D’une dynastie berbère (Espagne, Maroc, 1121 - 1269) De l’ar. al mûwahhidûn « les unicistes, unitariens, ceux qui professent l’unité de Dieu à l’opposé de la trinité chrétienne » du verbe mûwahhid« unifier ». « Dynastie d’émirs berbères fondée en 1121 par Ibn-Tourmet, le Mahdî, qui déclare la Guerre Sainte contre les Almoravides ; les successeurs de celui-ci envahirent l’Espagne, s’emparant de Grenade dont ils sont définitivement maitre en 1162 » (Louis Aragon).

 

ALMORAVIDE(S) n m pl, adj. n XVIII° D’une dynastie berbère qui domina l’Espagne et le Maghreb (1056 - 1147).

De l’ar al-murâbitûn « les gens du ribât(voir ce mot) ».

On trouve, en ancien français les formes ;

AMORAÏVE n m XII° Sarrazin.

AMORAVIS, AMORAVIN n m XII° Sarrazin. Cheval de guerre.

 

ALMUDEn m XVII° Premières formes ; almoude, almud. Ancienne mesure pour les liquides, de capacité très variable (Portugal, Espagne, Amérique du Sud, Turquie). De l'ar. al mudd « la mesure (pour le liquide » par l'esp.

 

ALMUGAVARESn m pl. XVIII° Troupes armées à pied, plus ou moins régulières, (Chrétiens et musulmans de Catalogne, d’Andalousie et d’Aragon) qui guerroyèrent dans l'Empire Byzantin, occupèrent et pillèrent Athènes au XIV° et XV°. De l'arabo-andalou ; al murhâvir « le guerrier » par le catalan.

 

ALPARGATE n f XVIII° Chaussure de toile très rustique proche de l’espadrille (Sud Ouest, Catalogne, Espagne) . De l’arabo-andalou al pargat (id) lui-même de l’espagnol préroman abarca (id.). On trouve la même forme en basque.

 

ALPHANET n m XVI° Nom d’un type de faucon lanier. On trouve (XV°) les formes féminines alphanelle, alphanesse. De l’ar bâz al fanak « faucon (spécialisé dans la chasse) au fennec ».

 

ALPHéNIC n m XIII° Pharmacie médiévale ; sucre d’orge, pâte d’amandes. De l’ar. al fânid « le sucre purifié » lui-même du persan pânîdh (id.) par l’espagnol alfenique et le portugais alfanim.

 

ALPISTE n m XVII° Première forme ; alpistre.Plante d’ornement (graminée) des jardins, aussi cultivée pour les graines destinées à nourrir les oiseaux. De l’arabo-andalou al bist (id) lui-même du latin pistum (id) par l’espagnol alpiste (id).

 

ALQUIFOUXn m XV° Première forme ; alkifol, XVII° forme moderne. Désigne dans le vocabulaire des potiers et des céramistes le sulfate de plomb, mélange de sable quartzeux et d’argile, dit aussi galène.De l'ar. al kuhl « antimoine pulvérisé » par l’esp. alquifol. (Voir alcool).

 

ALQUINALS n m pl X° Ancien français (nord de la France) ; châle, voile, foulard féminin. De l’ar. al quinà « l’étoffe rayée » (qui désignait un voile religieux féminin) par l’espagnol alquinal (id).

 

ALQUERQUEn m XI° Forme primitive du jeu de dames, le jeu de l'alquerquequi remonte au XV° environ av. J.C. avait été introduit en Espagne puis dans le sud de la France par les arabes qui l’avaient importé de Perse et de l’Inde dès le X°. De l'ar. 'al qirkat (id).

 

ALTINGATn m XIV° Nom que les alchimistes donnèrent très longtemps au vert-de-gris. De l'ar. ’al zandjâr(id). Voir afragar.

 

ALVARDE n m XV° Graminée très proche du sparte. De l’ar. al bardi “unesorte de papyrus” lui-même de l’ancien égyptien, par l’espagnolalbardin, albartin.

 

ALUDELn m XVII° Premières formes ; alustel(XIII°) aluthel (XIV°). Assemblage de pièces (goulottes) qui se combinent pour former des tuyaux d’écoulement utilisés dans les laboratoires de chimie et dans la métallurgie, aussi aujourd’hui dans le B.T.P. De l'ar. 'al 'utâl (id) lui-même du grec aithalu(id).

 

AMAçOR n m XI° Autres formes ; aumaçor, almaçor. Émir, seigneur sarrazin. Chef courageux. De l’ar. al mansûr « le victorieux » surnom de Muhammad ibn Abî Amîr appelé en France le « fléau de l’an mil » par l’espagnol almancour.

 

AMALE n m XIV° Médecine médiévale ; omoplate, hanche. De l’ar. azmak huqq« cavité articulaire » par le provençal amalu« trou, cavité », l’occitan embaluc, le catalan asmalu. En occitan amalou signifie encore « grotte ».

AMALUC n m XII° Autre forme amaluque n f. Médecine médiévale ; hanche. De l’ar. maluq« os sacrum » par le provençal amaluque.

 

AMALGAME n m XV° Première forme ; algame. On trouve chez Rabelais les formes algamala, algamana, alguamana au sens de mélange de mercure et de fer. De l'ar. al madjm'a « la fusion » et de l'expression 'amal al'djama’a « réalisation de l'union (avec aussi un sens charnel)» par le latin amalgama (id). Au XVI° le terme n'appartient encore qu'au seul vocabulaire de l'alchimie où il désigne le mélange du mercure avec un autre métal. Le sens figuré commence à côtoyer le sens purement chimique à partir du XVII°.

AMALGAMER XIV° AMALGAMATIONXVI° AMALGAMEURXVI°

 

AMANn m XVI° Première forme ; amman. Octroi de la vie sauve à un ennemi vaincu. De l'ar. maghrébin amân « protection, sauf conduit, sécurité ». «Sécurité, garantie par passeport, donné à l’étranger moustà’min le statut de dimmi (tributaire) renouvelable chaque année ». Louis Aragon Le fou d’Elsa . Ne s'emploie plus, aujourd'hui, que dans l'expression ;

DEMANDER L'AMANSe soumettre, solliciter le pardon, demander l'arrêt d'un combat en se considérant comme vaincu.

AMANEinterj. XIX° Français d'Algérie ; « miséricorde, sapristi ». Même étymon.

AMANA XX° Maghreb ; dépôt d’un bien auprès d’une personne de confiance. aman renvoit aussi au concept de confiance.

 

AMAREL n m XV° Voir mahaleb.

 

AMAZIGH n m, adj XXI° Berbère du Maroc et d’Algérie.

Etymologie incertaine, soit « homme libre » soit « patriarche » soit non arabe. Pluriel imazighen

TAMAZIGHTn m Langues berbères, influencées par les langues romaine, punique, hébreu, arabe, turque et française.

 

AMBREn m XIII° S’agissant de l’ambre gris. Premières formes ; lambre, aumbre. De l'ar. 'anbar« cachalot » puis « substance très parfumée (provenant de la digestion par les cachalots de l’encre des poulpes)». Par le latin médiéval ambar.

AMBRETTEXIII° AMBRERXVII° AMBRINXVIII°

AMBRéADEXVIII° AMBréATEXVIII° AMBRéINEXIX°

AMBRéSINXIX° AMBRéIQUEXIX° AMBRITEXX°...

FIN COMME L'AMBRE XVIII° Qui à l'esprit fin. Rusé. Vieilli.

LIQUIDAMBARXIX° Du latin liquidus « liquide » et de l’ar. 'anbarpar l'esp. Grand arbre produisant l’ambre liquide.

 

AMBUBAIE n f XIV° Hétaïre, musicienne et prostituée issue du Proche Orient exerçant en Rome antique. De l’ar. ghassanide (tribu d’ar. chrétien du I°, de Syrie) abbûbay « joueur de flûte », de l’ar. abbûb « sorte de flûte de roseau » par le latin ambubaia.

 

AMELn m XIX° Préfet du gouvernement marocain. De l'ar. marocain amâl « gouverneur », lui-même du berbère.

AMALAT n m XIX° Circonscription marocaine.

AMAMATXIX° AMONAKALXIX° Chef touareg.

 

AMENOKAL n m XX° Algérie (occupation française). Chef des nobles kabyles. De l’arabo-berbère amenokâl « (synonyme de) sultan ».

 

AMINn m XIX° Chef de guilde, de corporation, puis, avec la colonisation française de l'Afrique du Nord ; expert, syndic, magistrat. Aussi douanier. Autre forme amine. De l'ar. amîn« chef de métier, digne de confiance, fidèle », souvent surnom de l’ange Gabriel.

 

AMIRALn m XI° Premières formes ; amiralt, amirant, amirail, almirail, amirafle, amiragon, amirelz…au sens de général en chef des armées sarrasines. Au XIII° amiral avec le sens moderne. De l'ar. amîr « chef » avec l’influence de al âli « le très grand ». Au début de l’occupation de l’Espagne par les musulmans les officiers chargés de la surveillance des côtes et de l’armement maritime se nommait respectivement amir al ma « chef de l’eau » et amir al bahr « chef de la mer ». Voir émir.

AMIRE adj XII° Ancien français ; royal, souverain.

AMIRALE XIV° AMIRAUTEXIV° CONTRE, VICE AMIRAL XVIII°

AMIRALATXIX° AMIRALISSIMEXIX°

àL'AMIRAL(E) XIX° Mode de préparation culinaire.

AMIRANTEn m XVIII° Espagne ; grand amiral par l’esp. almirante.

 

AMOGABARE n f XIII° Vieille milice espagnole, combattant les arabo-andalous, réputée très brave. De l’ar. al moghaver « soldat participant à une razzia » par l’espagnol almogavar, le catalan almugaver.

 

AMOME n f XIII° Voir cardamone.

 

AMR n m XX° Commandement divin contenu dans le Coran auquel doit se soumettre le croyant. Du verbe ar. amara « commander ».

 

AMULAINE n m XII° Ancien français ; Seigneur, gouverneur sarrasin. De l’ar. mawlàna « notre maître »

 

AMULETTE n f XVI° Gri-gri, porte bonheur, talisman. Du latin médiéval amuletum lui même de l’ar. hamilât qui évoque (racine HML) l’idée de porter, de supporter, de préserver.

 

ANAFE n m XIII° Ancien français ; réchauffoir, petit fourneau. De l’ar. athâfi « trépied » par l’esp. analfe, le portugais atifle « fourneau ».

 

ANAMéMIEn f XV° Botanique ; variété d’anémone. De l’ar. en na’man « l’anémone » lui-même du grec anemos « fleur qui s’ouvre au souffle du vent » qui est l’étymologie du français anémone.

 

ANDACHOCA n f XII° Médecine médiévale ; nom des graines de lotus aquatique (nélumbo), dont était tirée une huile utilisée pour les soins cutanés, que les arabes importaient de la région de Goa (Inde) vers le Maghreb et l’Europe occidentale. De l’ar. indichoca « lotus des Indes ».

 

ANDALOUadj. XVIII° De l'ar. (el) andalûs calqué sur le latin Vandalicia « terre des Vandales » (Espagne, Portugal et ouest de l’Afrique du Nord) ou de l’ar. repris du wisigoth (les Wisigoths étaient les précédents occupants après les Vandales de ces territoires) landa hlaut « attribution des terres par tirage au sort », landa « terre, territoire », hlaut « héritage » par l'esp. andaluz.

ANDALOUn m XIX° Race de cheval, (genet).

ANDALOUSITE n f XIX° Minerai formé de silicate d'aluminium dit plus communément macle.

ARABO-ANDALOU n. adj. XX°.

ANDALOUSIENn m XX° Désigne la langue arabo-andalouse.

 

ANFORGES n f pl XII° Autre forme ; borges. Ancien français ; grands sacs portés de chaque côté de la selle du cheval par les commerçants itinérants. De l’ar. al ferje « la gibecière » par l’espagnol alforja.

 

ANGEL n f XV° Nom donné en Languedoc et Catalogne à la gélinotte des Pyrennées. De l’arabo-andalou al chala « la perdrix ».

 

ANGIARA n m XVI° Botanique ; ortie dioique. De l’arabo-andalou ahiar (id) par le latin des botanistes.

 

angora adj. n m XVIII° Première forme ; d’angola, angola. Désigne plusieurs espèces d’animaux à poils très longs et soyeux. Du nom arabe francisé de Ankira (anciennement Acyre aujourd’hui Ankara) d’où étaient importées des laines ne venant pas des ovins. L’ar. ankh « angle » semble venir du latin angulus « angle » (les deux principales avenues de la capitale turque se croisent à angle droit)..

 

ANILINEn f XIX° Réfection à partir de l'allemand Anilin, mais il existe une première forme ; anilau XVI°. Désigne une amine qui sert à la fabrication d'un colorant rouge et de certains produits pharmaceutiques. De l'ar. an nîl « l'indigo », lui-même du sanskrit nîlîet du persan nil (id.) qui désignait à la fois la plante et la couleur, par le port. anil.

ANILISME XIX° ANILIDES XIX° ANIL XIX°

 

ANKH n m, adj. XIX° Croix végétale ansée surmontée d’un anneau qui dans l’ancienne Égypte ( XX° avant J.C.) symbolisait la vie et l’immortalité. De la transcription ar. ankh d’un hiégloryphe de l’ancien égyptien

nk qui reprensentait la quintessense des religions du Nil.

 

 

 

ANSARIENadj. n m XVIII° Nom donné aux habitants de Yathrib la future Médine. De l'ar. 'ansâr« auxiliaire, soutien » (car les ansariens avaient assisté le Prophète après son départ de La Mecque).

NASARAadj nm XIII° Nom donné, par les musulmans, aux chrétiens restés au Proche Orient après le départ des croisés.

 

ANTARIn m XIX° Récitant, rhapsode égyptien ou syrien.De l'ar. 'antar(id) lui-même formé à partir du patronyme du poète et guerrier Antara al 'Abs’(VI°).

 

ANTIMOINEn m XIII° Élément chimique. De l'ar. classique 'ithmid « noir d'antimoine » lui-même du latin stibium ou du grec stimmi(ou stibi) par le latin médiéval antimonium. ANTIMONIAL XVII° ANTIMONIATE XVII° ANTIMONITE XIX°

ANTIMONIE XIX° ANTIMONIDE XIX° ANTIMONIEUXXX°

ANTIMONIQUEXX° …

On trouve aux XI° et XII°, dans le vocabulaire des alchimistes, les formes achmam, AITMAT désignant le sulfure d’antimoine et ALCIMOD le régule d’antimoine sont formées sur le même étymon.

 

AOUATinterj. XIX° Autres formes ; aoua, aouah. Pas possible ! Penses-tu ! De l’ar. awwah « pardi ! » par le français d’Algérie.

 

AOUF interj XIX°Français de Marseille et français d’Algérie passé dans l’argot français ; à gogo, à satiété, au plus haut point puis gratuit…. Importé d’Égypte par les marins marseillais ; cri que poussaient les gardes pour signifier que le Nil avait atteint sa plus haute crue, afin de prévenir les pillages.

AOUFISTEn XX° Resquilleur.

 

AOUNn m XX° Fonctionnaire de justice du tribunal musulman, la mahakma, hiérarchiquement inférieur au adel(voir ce mot). De l'ar. aûn« aide, huissier ».

 

ARABAn m XV° puis f XVI° Voiture légère tirée par deux chevaux (Turquie, Afrique du Nord). De l’arabo-turc araba « chariot » lui-même du grec harma « char de course ou de combat ».

 

ARABEadj n m X° Autres formes  (du X° au XIV°); araibe, arabel, arable, arage, arabeis, arabais, arabois, arabios, arrabe, arabic, arabiant, arabien, arrabiant, arrabit…. De l'ar. arabi« nomade qui vit sous la tente, bédouin » par le latin arabus et le grec araps.Le mot pourrait venir de l’hébreu ‘arabha « pays des steppes, contrée stérile et aride » ou de l’hébreu érebh « inorganisé » ou de la racine sémitique ‘abhar « se déplacer ». Le terme arabaya apparaît vers 500 av. J.C. en persan cunéiforme, le mot apparaît en grec dans le Prométhée enchaîné d’Eschyle vers 420 av. J.C. La langue arabe était appelée la langue du dàd car le son, que symbolise cette de l’alphabet arabe, n’existe dans aucune autre langue.

ARABECH, ARABICAN, ARABLIOS… XI° Propre aux arabes.

ARABISTEn m XI° Médecin européen tenant de l’école arabe.

ARABESSE n f XII° Femme arabe.

CRI ARABEXII° Cri très fort et strident.

ARABIQUE XIII° ARABISER XIX° ARABISME XVIII°

ARABIQUE(au sens de gomme arabique) XVIII° d'où ;

ARABINE XIX° et ARABINOSE XIX°

ARABISANT XVIII° ARABISATION XX°

ARABITÉ XX° ARABOPHONEXX° INTERARABEXX° …

ARABIXII° ARABIAN XI° n m Cheval arabe. Adj ; rapide.

ARABICAn m XX° Au début du siècle désignait un caféier originaire d’Arabie, qualifie aujourd’hui le nom

international d’une variété de café.

ARABUSTA n m XX° Français de la Côte d’Ivoire. Variété de café résistante à la sécheresse. Mot valise à partir de arabica et robusta.

ARABE LéGER XX° Pétrole brut saoudien utilisé comme étalon pour la cotation des prix sur le marché international.

ARBIn m XIX° Argot militaire français emprunté à l'arabe classique 'arâbîyî« arabe » désignant, au départ de façon non injurieuse, les magrébins.

ARBICOTn m XIX° Dérivé du précédent ; a produit les termes péjoratifs et racistes ;

BICOT XIX°et BICXX° Français d'Algérie par l'espagnol arabico.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article